

Entreprise Eco-Résponsable
Le programme Eco-R' vise d'une part à acquérir les connaissances sur l'écologie et son impact sur notre environnement et d'autre part à améliorer et développer les pratiques destinées à réduire la pollution industrielle et préserver l'environnement par une démarche apprenante et partenariale.

BIAPIE accompagne ses partenaires à la réalisation de leurs objectifs en mettant à leur disposition toute la synergie nécessaire, intégrant tout un réseau de savoir-faire et de compétences, pour une implantation respectant l’environnement et les riverains.
Cet accompagnement s'inscrit dans une idéologie de respect des objectifs sociaux et environnementaux.
L’association BIAPIE participe à l’amélioration et au développement des pratiques destinées à réduire la pollution industrielle et préserver l'environnement par une démarche apprenante et partenariale.
Cette démarche peut être un véritable vecteur du développement durable qui correspond au « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »
Cette démarche permettra aux opérateurs économiques d'intégrer dans leur stratégie d'investissement l'ingénierie écologique leur permettant de procéder à un ensemble d'opérations de rationalisation de la production par l'optimisation des consommations énergétiques, la réutilisation des ressources hydriques, le traitement des eaux usées, la minimisation des déchets à la source, le tri, la valorisation des espaces verts...
BIAPIE a pour objectif
le développement des relations partenariales éco-responsables.
POURQUOI ADOPTER UNE DÉMARCHE ECO-RESPONSABLE DANS SON ENTREPRISE ET COMMENT S’Y PRENDRE ?
Notre société doit de plus en plus se tourner vers le respect de l’environnement.
Cet enjeu se traduit entre autres par la mise en place, dans les entreprises, de comportements vertueux. Ces derniers peuvent être très profitables pour l’entreprise, peu importe son secteur d’activité, sa taille et sa localisation. Nous vous proposons un tour d’horizon des raisons d’adopter sans plus attendre une démarche eco-responsable dans votre entreprise ainsi que les manières de s’y prendre.
L’eco-responsabilité consiste à tenir compte, au sein d’une entreprise, des différents impacts environnementaux en lien direct avec son fonctionnement. Il s’agit avant tout d’une démarche qui consiste à mettre en place des techniques concrètes. A ces techniques se greffe un véritable état d’esprit, celui de se sentir responsable face à l’environnement.
Cette démarche nécessite l’adhésion du personnel mais aussi de la direction de l’entreprise, sans quoi l’eco-responsabilité ne pourra pas se développer de manière optimale.
L’eco-responsabilité consiste à développer certaines bonnes habitudes au quotidien, comme :
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La gestion de la consommation d’énergie et de la consommation de ressources non renouvelables
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La maîtrise et la réduction des déchets
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La réduction de la pollution de l’air, de l’eau et des terres
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La diminution des émissions de gaz à effet de serre
QU’ENTEND-ON PAR ECO-RESPONSABILITÉ ?

LE DÉFI ECO-RESPONSABLE, UN MOYEN DE FAIRE DES ÉCONOMIES
La vie en entreprise est souvent génératrice de dépenses inutiles. Par exemple, des écrans et des unités centrales d’ordinateurs qui restent allumés en continu, y compris le week-end, génèrent une activité inutile. Or, cette activité inutile est néfaste, tant pour l’environnement que pour la facture de l’entreprise. Il en va de même concernant les activités de bureau, génératrices d’un volume de déchets souvent conséquent.
Concrètement, comment faire pour mettre en place des démarches eco-responsables dans l’entreprise afin de faire des économies ?
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Premièrement, incitez vos salariés à éteindre leurs ordinateurs en quittant leur poste le soir. Si des mises à jour importantes doivent être installées pendant la nuit, pensez à leur rappeler qu’une fois ces mises à jour effectuées, il est important de ne pas laisser leur ordinateur en veille indéfiniment.
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Limitez au maximum les impressions et privilégiez le courrier électronique. Si vous devez absolument imprimer des documents, paramétrez l’appareil pour qu’il imprime recto-verso.
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Utilisez le verso des feuilles d’impression comme brouillons. Cela vous évitera notamment d’avoir à utiliser plus de fournitures.
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Triez les déchets et encouragez vos collaborateurs à en faire de même. Les personnes situées en haut de la hiérarchie de l’entreprise doivent montrer l’exemple. Pensez également à recycler les déchets comme le carton, le papier et les cannettes.
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Adoptez un réflexe climatisation et chauffage malin. Un degré en moins équivaut à environ 5 % d’économies sur votre facture énergétique. Un excellent moyen pour consommer moins d’énergie est d’opter pour la domotique.
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Si vous dirigez un restaurant, faites collecter les déchets par des associations ou des organismes, afin de créer du compost.
« Le développement (l’activité humaine actuelle) se fabrique avec de l’environnement (de la nature). Toutes les matières premières et ressources naturelles entrant dans une économie se retrouvent tôt ou tard dans les émissions ou dans les déchets rejetés dans l’environnement. Tout kilo de matière dans un produit fini représente en fait bien davantage de ressources et énergies prélevées par l’Homme dans l’environnement. »
Sommet mondial sur le développement durable - 2002
L’ENTREPRISE, UN ACTEUR ÉCOLOGIQUE INCONTOURNABLE !
Source : Les cahiers du développement durable
Toutes les activités économiques ont un double impact sur l’environnement : elles y puisent des ressources naturelles (matières premières, énergie, eau, sol, etc.) dont elles ont besoin pour fonctionner et y rejettent des déchets (eaux usées, fumées, poussières, etc.). De cette manière, elles contribuent à la dégradation de l’environnement.
Pour mieux schématiser les impacts d’une entreprise sur l’environnement, on distingue les « entrants » et les « sortants ».
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Les « entrants » sont les ressources naturelles et matières premières qui entrent dans l’entreprise et sont utilisées lors des processus de fabrication et lors du fonctionnement quotidien.
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Les « sortants » sont tous les éléments qui sortent de l’entreprise. Il ne s’agit pas uniquement des produits finis, mais aussi des déchets et des pollutions sous forme de rejets solides, liquides, gazeux et de nuisances acoustiques, visuelles et olfactives.

Ce schéma montre qu’il s’agit d’un fonctionnement en cercle fermé :
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L’environnement procure les ressources naturelles.
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L’Homme exploite les ressources naturelles fournies par l’environnement.
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Les ressources naturelles constituent la base des procédés de fabrication.
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Lors de ces procédés, les ressources sont transformées en produits finis.
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En même temps, des rejets (solides, liquides, gazeux) sont émis et des nuisances (acoustiques, visuelles et olfactives) se font ressentir à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.
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Les résidus de procédés de fabrication quittent l’entreprise sous forme de déchets.
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Les rejets, nuisances et déchets dégradent l’environnement et contribuent à la perte de la qualité de l’eau, de l’air et des sols ; à la perte de la biodiversité et au réchauffement climatique. En même temps, ils affectent le bien-être des travailleurs et des riverains et nuisent à la santé humaine.
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Un environnement affecté par la pollution produira moins de ressources naturelles.
LE
SAVIEZ-VOUS ?
Ce qui est valable pour les entreprises industrielles l’est aussi pour les entreprises qui fournissent des prestations de services.
Les entreprises du secteur tertiaire utilisent aussi de l’énergie, de l’eau, des produits, des fournitures de bureau… et génèrent des déplacements, des rejets et des déchets et émettent ainsi des émissions polluantes.

Source : Les cahiers du développement durable
Comment une entreprise peut-elle limiter son impact sur l’environnement ?
Il est, malheureusement, impossible d’éviter complètement toute dégradation de l’environnement, mais il est possible d’essayer de limiter les impacts au strict minimum. Pour ce faire, une entreprise doit d’abord identifier ses impacts sur l’environnement et ensuite s’interroger sur la meilleure manière de les gérer.
Une démarche en trois étapes s’impose aux entreprises :

PRÉVENIR A LA SOURCE
Prévenir à la source et ainsi éviter la pollution et les nuisances là où elles sont générées. Ceci peut être fait en choisissant des matières premières et/ou des procédés de fabrication plus respectueux de l’environnement. C’est ce qu’on appelle, généralement, les «produits propres» et les «technologies propres».
Il n’existe pas toujours un procédé de fabrication propre. Dans ce cas, le choix de la « meilleure technologie disponible » ou de la « meilleure pratique environnementale » permet de réduire les nuisances et la pollution, même s’il ne les évite pas complètement.

RÉDUIRE
Réduire au maximum les pollutions et les nuisances qu’on ne peut pas empêcher.
En installant des dispositifs qui évitent que la nuisance se répande dans l’environnement (installation de station d’épuration des eaux, de filtres, de protections, d’isolations, de murs antibruit, etc.). C’est ce qu’on appelle, généralement, un traitement curatif ou une intervention «end of pipe».

TRAITER
Traiter ou compenser les pollutions et les nuisances qu’on ne peut pas réduire.
Ici intervient le principe de «pollueur-payeur». Le pollueur – dans notre cas, l’entreprise qui génère la pollution – doit payer le coût des mesures de traitement des nuisances. Par exemple, une usine qui a déversé des polluants sur un site devra payer elle-même la dépollution du site et, éventuellement, le dédommagement des riverains. Autre exemple : implanter une cimenterie autour d'une zone agricole, on dédommage les agriculteurs et les populations en réduisant les rejets polluants et en améliorant l’isolation phonique des habitations.
À chaque stade de production, l’entreprise utilise des ressources naturelles.
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Il y a, bien évidemment, les matières premières qui ont dû être extraites, lavées, traitées, transformées (pour certaines), emballées, stockées, transportées, etc. Chacune de ces étapes a consommé de l’énergie, de l’eau, d’autres matières premières ou auxiliaires de production (produits chimiques, etc.).
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Ceci vaut aussi pour les machines et autres équipements nécessaires à la production. Il a fallu les fabriquer à partir de ressources, les emballer, les transporter, etc. Il faudra également les éliminer lorsqu’ils seront hors d’usage.
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Pour transformer les matières premières en produits finis, l’entreprise consomme de l’énergie, de l’eau, de l’oxygène, de l’espace, etc.
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Les machines et les équipements doivent être entretenus et nettoyés, ce qui implique l’utilisation d’huiles, de produits de nettoyage, des pièces de rechange, etc.
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Une fois le produit fabriqué, il faut le traiter, l’emballer, le stocker, le transporter, etc., ce qui nécessite à nouveau des ressources (comme le plastique des emballages, le bois pour les palettes de transport, le carburant pour le transport, etc.)
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Même la vente des biens et objets implique la consommation de ressources (par exemple, pour chauffer, éclairer, nettoyer, entretenir les magasins ou encore pour réfrigérer la marchandise).
Et ceci vaut également pour le secteur tertiaire, appelé aussi secteur des services, qui ne produit pas de biens dans le sens propre du terme :
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Pour équiper un bureau, il a fallu acheter du matériel, qui a dû être fabriqué, emballé, transporté, etc. Idem pour des ordinateurs, photocopieuses, papiers et encres d’imprimante, pour les bureaux et chaises, jusqu’au tapis et à la machine à café.
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Pour réaliser le travail, on consomme de l’énergie qui sert à faire fonctionner le matériel de bureau, mais aussi pour chauffer les bureaux et même pour faire tourner la cafetière.
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Le nettoyage des bureaux, ateliers et lieux de production, nécessite à son tour l’utilisation d’eau, de produits d’entretien, d’énergie, etc.
La consommation de ressources naturelles par l’activité industrielle
Nous l’avons vu, une grande partie des ressources utilisées par l’industrie provient de ressources non renouvelables qui ne sont disponibles qu’en quantité limitée sur la planète. Or, au rythme actuel de leur extraction, on risque bien, tôt ou tard, d’en épuiser les réserves. Il s’avère, donc, indispensable de réduire notre consommation des ressources et de les utiliser de manière plus parcimonieuse, afin que les générations futures puissent encore en profiter.
Il ne faut pas oublier que la raréfaction des ressources naturelles a pour conséquence l’augmentation de leur prix. Économiser ces ressources permet également de réaliser des économies financières.
La réduction de la consommation d’une ressource a un effet positif immédiat sur toute la chaîne : exploitations minières ou forestières, transports, santé des populations et des écosystèmes, etc.
Que peut faire une entreprise pour économiser les ressources ?
LE
SAVIEZ-VOUS ?
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Chaque kilo de produit industriel « transporte » environ 30 kilos de ressources naturelles (c’est-à-dire l’ensemble des ressources utilisées pour produire ce kilo de matière utile).
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Chaque année, près de 100 tonnes de ressources non renouvelables, auxquelles s’ajoutent plus de 500 tonnes d’eau douce, sont consommées en moyenne par personne dans les pays industrialisés.
Une entreprise peut favoriser l’utilisation rationnelle des ressources, en appliquant la stratégie des 4 « R » à l’ensemble des ressources qu’elle consomme.
La stratégie des 4 « R » comporte quatre étapes :
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Réduire la consommation des ressources (matières premières, eau et énergie) incorporées dans les produits et ainsi réduire les quantités à recycler en fin de vie.
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Remplacer les ressources non renouvelables par les ressources renouvelables.
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Réutiliser les matières premières ou ressources afin d’éviter qu’ils deviennent des déchets et empêcher la consommation de nouvelles matières premières ou ressources.
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Recycler les déchets ou utiliser des matériaux recyclés. Le bénéfice est important : protection des ressources, réduction des déchets et création d’emplois.
Une entreprise peut appliquer la stratégie des 4 « R » à différents niveaux, voici quelques exemples :
• Au niveau des matières premières (et produits auxiliaires) : certaines matières non renouvelables peuvent être remplacées par des matières renouvelables ou des matières qui sont déjà le fruit d’un recyclage (papier, plastiques, verre, métaux, etc.).
• Au niveau des procédés de fabrication. De nouveaux procédés de fabrication permettent souvent de consommer moins de ressources, de remplacer une matière première non renouvelable par une matière première renouvelable, de réutiliser des chutes ou de recycler certains déchets, etc.
• Au niveau des équipements et des infrastructures de l’entreprise. De nouveaux équipements permettent souvent de consommer moins de ressources ou de mieux éviter le gaspillage. Par exemple, la récupération de la chaleur issue d’un procédé de fabrication peut permettre de chauffer les bureaux. Des infrastructures performantes (chauffage, isolation, réducteurs de pression, etc.) permettent d’économiser l’énergie et l’eau.
• Au niveau du comportement de ses travailleurs. En incitant ses employés à adopter des comportements économes en ressources. Il s’agit, par exemple, d’adopter des gestes d’utilisation rationnelle d’énergie et d’eau ou de modifier la manutention des machines afin d’éviter le gaspillage des matières premières.
Source : Les cahiers du développement durable
La dégradation de l’environnement liée à l’activité industrielle
Toute activité humaine, économique ou non, a, d’une manière ou d’une autre, un impact sur l’environnement.
• L’extraction des matières premières cause une dégradation de l’environnement, libère souvent des substances dangereuses et est à l’origine de nuisances (bruits, vibrations, poussières, etc.).
• Les matières premières et produits utilisés peuvent contenir des substances indésirables et potentiellement dangereuses pour l’environnement et la santé des populations voisines et des travailleurs eux-mêmes.
• Le stockage inapproprié ou incorrect des produits peut causer des fuites et des infiltrations dans l’environnement.
• Les procédés de fabrication peuvent provoquer des nuisances acoustiques, visuelles ou olfactives (comme les vibrations, le bruit, les odeurs, etc.) qui nuisent à la qualité de vie des travailleurs et des riverains. Ils génèrent des rejets qui sont répandus dans l’environnement à travers les fumées et les poussières, les eaux usées et des déchets de production.
• Le transport des marchandises cause une pollution atmosphérique, génère des bruits et il peut être à l’origine d’accidents et de déversements de substances dangereuses dans l’environnement.
• Le produit fini ainsi que les déchets de production peuvent contenir des substances dangereuses ou indésirables.
• La production, le transport et le déclassement des machines et équipements techniques utilisés lors des procédés de fabrication ont eux aussi des conséquences sur l’environnement ainsi que les activités associées au processus de fabrication, comme la maintenance, l’emballage, etc.
Les nuisances environnementales produites par l’activité industrielle peuvent prendre plusieurs formes :
• La pollution de l’eau est souvent occasionnée par des rejets d’eaux usées (qui sont chargées de polluants chimiques ou biologiques) ou par les eaux de refroidissement (dont la température élevée augmente la température du cours d’eau dans lequel elles sont déversées.)
• La pollution de l’air est occasionnée par des rejets de substances chimiques ou de particules contenues dans les fumées, par des poussières de matière minérale ou organique générées par les activités de broyage (comme c’est le cas dans les carrières) ou par des vapeurs d’eau qui réchauffent l’air au-dessus des tours de refroidissement ou des cheminées.
• La pollution du sol est occasionnée par des fuites de produits dangereux, des dépôts non conformes de matériaux ou de déchets à l’extérieur de l’entreprise, par l’infiltration d’eau contaminée dans le sol ou encore lors d’accidents.
• Le bruit, les vibrations, les odeurs… sont occasionnés par les procédés de fabrication et le fonctionnement des machines ; ou, dans le cas des odeurs, par l’utilisation de certaines substances chimiques ou de procédés biochimiques.
• Les impacts sur la biodiversité (la faune et la flore), le paysage, les biens matériels et le patrimoine culturel sont occasionnés par l’implantation d’entreprises dans un milieu donné, où leur présence va perturber la vie animale ou le fonctionnement d’un écosystème particulier, défigurer un paysage remarquable ou porter atteinte à des propriétés voisines, des constructions antérieures ou un édifice reconnu comme patrimoine culturel.
• Les impacts sur le climat sont occasionnés par l’émission de gaz à effet de serre qui accentuent l’effet de serre naturel qui est responsable des changements climatiques.
• Les impacts sur la santé : Tout impact sur l’environnement peut aussi avoir des répercussions sur la santé des travailleurs, des riverains et de la population tout entière.
N’oublions pas les pollutions secondaires !
Ce sont des nuisances indirectement liées à l’activité de l’entreprise. Par exemple, celles suscitées lors de l’extraction, la transformation et le transport des matières premières ; ou lors de la production des produits auxiliaires, des fournitures et des équipements ; ou lors du transport des marchandises ; ou enfin celles suscitées par les activités des fournisseurs ou des entreprises sous-traitantes.
Inspiré des cahiers du développement durable

Ce schéma montre le fonctionnement du processus de production qui ne suit plus un schéma linéaire classique mais un circuit, un cycle vertueux dont les flux entrants et sortants forment un écosystème fermé.
Les acteurs de l’économie circulaire développent des stratégies de coopération dont l’intérêt est de réaliser des économies de ressources quantifiables notamment grâce à la valorisation des déchets et à l’optimisation des flux d’énergie.
L’économie circulaire qui valorise les circuits courts de production et de consommation implique la coopération entre tous les acteurs économiques à l’échelle d’un territoire, bien au-delà des industriels.
Le modèle circulaire s’inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels pour recréer à l’échelle du système industriel une organisation caractérisée par un usage optimal des ressources et un fort taux de recyclage de la matière et de l’énergie.
Concrètement,
il s’agit d’inciter les acteurs économiques à développer des synergies, de sorte à réutiliser localement les résidus de production et mutualiser certains services et équipements. L’objectif est de tendre vers des circuits courts et un bouclage des cycles des flux physiques à l’échelle des territoires, et ainsi de limiter globalement la consommation de ressources et les impacts environnementaux. Ce modèle intéresse donc les entreprises mais aussi les acteurs publics et les citoyens, en particulier les collectivités locales, dans le cadre de leurs politiques de développement durable.
Source : Connaissance des énergies
